Casimir E. CAKPO
22 avril 2024

" …Regardez les champs qui déjà blanchissent pour la moisson". Jean 4:35
Il n’y a aucun doute que les champs ont totalement blanchi il y a longtemps. Et ça se voit ! Nous semblons vivre une époque où notre monde est en proie à de grandes difficultés. La vie, ce tissu complexe d’expériences, tisse des fils de douleur et de lutte à travers le monde. Dans chaque coin, des âmes portent des fardeaux invisibles, des cicatrices profondes. Le tableau des difficultés et des souffrances que vivent les hommes aujourd’hui devient de plus en plus noir. Le monde est marqué par des conflits persistants. Les populations civiles sont prises entre deux feux. Les dirigeants détournent les fonds destinés au développement, laissant les citoyens sans espoir. La vie coûte chère, l’accès aux soins également, la faim sévit plus que jamais. Des millions de personnes luttent contre la faim, les logements insalubres. Les attaques terroristes dans plusieurs régions ont entraîné des déplacements massifs de populations, laissant derrière elles des vies brisées et des familles déchirées. Les liens se brisent, les cœurs se ferment. Le VIH et autres épidémies continuent de faucher des vies. Les tempêtes, les sécheresses, les inondations ravagent des communautés entières. Des âmes se noient dans la dépression, l’anxiété, la solitude.
Comment réagissons-nous en tant que chrétiens ? Croiserions-nous les bras et serions-nous du genre : «Ne vous inquiétez pas. Cela passera» ou encore «De toutes les façons, nous sommes dans les derniers jours, Nous ne pouvons rien faire» ? Certainement pas. C’est plutôt précisément dans des moments comme celui-ci que nous devons nous lever et apporter la solution de Dieu, le salut de Dieu en Christ, à notre monde. C’est le moment plus que jamais de montrer que nous sommes le sel de la terre et la lumière du monde, parce qu’il en manque trop là dehors. C’est le moment pour les saints de Dieu de sortir des quatre murs pour la moisson qui est déjà prête.
Il y a une histoire, largement considérée comme étant celle de l’empereur Cromwell (1599-1658) lors d'une crise financière en Grande-Bretagne, l'argent, la base de la monnaie, était rare. Quand quelqu'un fit remarquer qu'il y avait de grandes quantités d'argent dans les statues des saints des cathédrales, Cromwell fit une suggestion audacieuse : «Faisons fondre les saints et mettons-les en circulation».
Cela me semble être une suggestion actuelle pour nous encore aujourd’hui : «Saints de Dieu, sortons, mettons-nous en circulation pour apporter la solution de Dieu à un monde en proie à de grandes difficultés!»
Bonne méditation.